Devant la croissance constante des coûts liés aux régimes d’invalidités, les employeurs n’ont pas d’autres choix que de miser sur des stratégies de gestion des réclamations qui sont efficaces, afin notamment de réduire la durée de ces absences et d'invalidité.
Comme dans un labyrinthe, il est important de faire les bons choix si l’on veut trouver la sortie, et ce, sans se perdre dans des dédales administratifs ou légaux ! Aussi, comme dans un labyrinthe, la gestion d'invalidité comporte des pièges qui pourraient vous faire gaspiller du temps… et de l’argent. Il est donc essentiel de poser les gestes qui sont judicieux, au bon moment, et de mettre en place des pratiques de gestion des réclamations qui sont gagnantes.
Dans nos articles précédents (Santé mentale : est-ce une priorité au sein de votre entreprise ? et La gestion des absences et des invalidités : Un casse-tête pour vos gestionnaires ?), nous avons abordé la question sous l’angle de la prévention et des stratégies corporatives. Dans ce segment, nous allons examiner la problématique du point de vue de la gestion administrative des réclamations, dans le cadre d’un régime de continuation de salaire géré par un employeur. Ainsi, vous pourrez y découvrir comment réduire la durée des invalidités à partir de 5 facteurs critiques liés à la gestion d’une réclamation.
L'Invalidité: Facteurs critiques et recommandations
Afin d’effectuer une saine gestion des réclamations d’invalidités liées au programme de continuation de salaire, la personne dédiée au traitement de ces réclamations doit tenir compte des facteurs critiques et des recommandations suivantes :
FACTEURS CRITIQUES | RECOMMANDATIONS | |
L'admissibilité |
La gestion de l’admissibilité est le premier facteur critique lié à une réclamation pour invalidité, car pour une saine gestion du régime, seules les réclamations admissibles devraient être acceptées. |
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La capacité de travail |
Le seul fait d’être porteur d’un diagnostic médical n’est pas un gage d’une incapacité de travail. Les signes et symptômes présentés doivent être invalidants pour justifier l’arrêt de travail. |
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L'évolution de la condition |
Un plan de traitement efficace engendre habituellement une amélioration progressive de la condition de l’employé qui sera normalement suivi par une réduction des limitations fonctionnelles et une reprise graduelle de sa capacité de travail. Plusieurs causes (liées à la perception de l’employé de son milieu de travail ou à sa condition médicale) peuvent justifier l’absence d’amélioration de ses capacités fonctionnelles ; il faut rechercher ces causes pour être en mesure de les « gérer » et ainsi réduire la durée de l’absence. |
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Le retour au travail |
Le retour au travail se planifie dès le début de l’absence en identifiant toute barrière à ce retour, qu’il soit administratif (ex. restructuration ou poste qui sera aboli), relationnel (ex. conflit dans le milieu de travail ou problème de rendement) ou médical (ex. inefficacité du plan de traitement). |
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Le transfert au régime d'invalidité de longue durée |
4 à 6 semaines avant la fin du programme de continuation de salaire, si vous n’êtes pas en mesure de réintégrer l’employé au travail avant le début du régime de longue durée, il est temps de préparer le transfert du dossier vers votre assureur qui administre ce régime, si ce n’est déjà fait (condition de santé grave ou permanente). |
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Alors que la prévention des absences et des invalidités est l’une des approches les plus préconisées afin de réduire la survenance (fréquence) des absences, une gestion saine et rigoureuse des réclamations vous assurera un contrôle direct sur la durée (sévérité) des invalidités. Dans ce contexte, et considérant que le coût des réclamations est en majeure partie généré par la durée de celles-ci, toute intervention visant à diminuer le nombre de jours d’absences aura un impact positif immédiat sur vos coûts directs (coûts liés au régime) et indirects (ex. perte de productivité).
En cas de doute sur les interventions à poser, n’hésitez pas à consulter des spécialistes en gestion d'invalidité ou votre médecin-conseil, s’il y a lieu.
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Cas d'invalidité : 5 facteurs pour réduire la durée des absences
Devant la croissance constante des coûts liés aux régimes d’invalidités, les employeurs n’ont pas d’autres choix que de miser sur des stratégies de gestion des réclamations qui sont efficaces, afin notamment de réduire la durée de ces absences et d'invalidité.
Comme dans un labyrinthe, il est important de faire les bons choix si l’on veut trouver la sortie, et ce, sans se perdre dans des dédales administratifs ou légaux ! Aussi, comme dans un labyrinthe, la gestion d'invalidité comporte des pièges qui pourraient vous faire gaspiller du temps… et de l’argent. Il est donc essentiel de poser les gestes qui sont judicieux, au bon moment, et de mettre en place des pratiques de gestion des réclamations qui sont gagnantes.
Dans nos articles précédents (Santé mentale : est-ce une priorité au sein de votre entreprise ? et La gestion des absences et des invalidités : Un casse-tête pour vos gestionnaires ?), nous avons abordé la question sous l’angle de la prévention et des stratégies corporatives. Dans ce segment, nous allons examiner la problématique du point de vue de la gestion administrative des réclamations, dans le cadre d’un régime de continuation de salaire géré par un employeur. Ainsi, vous pourrez y découvrir comment réduire la durée des invalidités à partir de 5 facteurs critiques liés à la gestion d’une réclamation.
L'Invalidité: Facteurs critiques et recommandations
Afin d’effectuer une saine gestion des réclamations d’invalidités liées au programme de continuation de salaire, la personne dédiée au traitement de ces réclamations doit tenir compte des facteurs critiques et des recommandations suivantes :
FACTEURS CRITIQUES | RECOMMANDATIONS | |
L'admissibilité |
La gestion de l’admissibilité est le premier facteur critique lié à une réclamation pour invalidité, car pour une saine gestion du régime, seules les réclamations admissibles devraient être acceptées. |
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La capacité de travail |
Le seul fait d’être porteur d’un diagnostic médical n’est pas un gage d’une incapacité de travail. Les signes et symptômes présentés doivent être invalidants pour justifier l’arrêt de travail. |
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L'évolution de la condition |
Un plan de traitement efficace engendre habituellement une amélioration progressive de la condition de l’employé qui sera normalement suivi par une réduction des limitations fonctionnelles et une reprise graduelle de sa capacité de travail. Plusieurs causes (liées à la perception de l’employé de son milieu de travail ou à sa condition médicale) peuvent justifier l’absence d’amélioration de ses capacités fonctionnelles ; il faut rechercher ces causes pour être en mesure de les « gérer » et ainsi réduire la durée de l’absence. |
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Le retour au travail |
Le retour au travail se planifie dès le début de l’absence en identifiant toute barrière à ce retour, qu’il soit administratif (ex. restructuration ou poste qui sera aboli), relationnel (ex. conflit dans le milieu de travail ou problème de rendement) ou médical (ex. inefficacité du plan de traitement). |
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Le transfert au régime d'invalidité de longue durée |
4 à 6 semaines avant la fin du programme de continuation de salaire, si vous n’êtes pas en mesure de réintégrer l’employé au travail avant le début du régime de longue durée, il est temps de préparer le transfert du dossier vers votre assureur qui administre ce régime, si ce n’est déjà fait (condition de santé grave ou permanente). |
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Alors que la prévention des absences et des invalidités est l’une des approches les plus préconisées afin de réduire la survenance (fréquence) des absences, une gestion saine et rigoureuse des réclamations vous assurera un contrôle direct sur la durée (sévérité) des invalidités. Dans ce contexte, et considérant que le coût des réclamations est en majeure partie généré par la durée de celles-ci, toute intervention visant à diminuer le nombre de jours d’absences aura un impact positif immédiat sur vos coûts directs (coûts liés au régime) et indirects (ex. perte de productivité).
En cas de doute sur les interventions à poser, n’hésitez pas à consulter des spécialistes en gestion d'invalidité ou votre médecin-conseil, s’il y a lieu.